Formée en histoire de l’art et après s’être investie dans le monde de la publicité, Virginie Boudsocq a décidé de se consacrer il y a un peu plus de 5 ans à la création et plus précisément à la porcelaine …
Aussitôt adoubée par le milieu de la haute gastronomie, elle crée depuis des pièces uniques sous le label Olga.etc, qui permettent de magnifier les tables des chefs étoilés … une véritable reconnaissance, qui lui a permis de renouveler continuellement son art pour créer des formes en harmonie avec les contraintes formulées par les maestros des fourneaux, comme autant d’écrins pour mettre littéralement en scène les plats les plus sophistiqués, révéler les consistances, amplifier les fumets, donner à voir pour le plaisir des yeux qui précède celui des papilles.
Ses créations sont inclassables, pleine de poésie et de délicatesse, elles combinent la simplicité poétique et minimaliste des poteries japonaises, au raffinement des porcelaines anglaises avec des hardiesses contemporaines dans les formes, les amplitudes, les motifs, qui confèrent leurs personnalités et leur unicité à toutes ces créations. Des formes arachnéennes, des constellations virginales, des plis, des creux, des bosses, des aspérités, des textures minérales, volcaniques, volontairement fissurées, des modelés qui empruntent à la nature comme ses assiettes champignons qui font immédiatement pensées au dessous des corolles de quelques spécimens comestibles ou ces cuillères aux ramures de feuillages ou de légumineuses … la nature constitue pour cette artiste une source inépuisable d’inspiration
« On dit qu’à 1200 ° la porcelaine danse, qu’elle a une mémoire, avec laquelle il n’est pas facile de travailler. On dit que c’est unique, précieux… à juste titre ! Ce mystère et cette difficulté m’ont toujours attirés. Il y a véritablement de la magie dans ce matériau. Vous devez le comprendre, entrer en résonance avec lui, le manipuler avec égards. Vous devez également le contraindre et, parfois, être un peu directif avec lui. J’éprouve toujours le même genre d’émerveillement quand j’arrive au bout de mes projets. »
« Je fais peu de dessins préparatoires, les idées viennent souvent pendant que je crée. Bien sûr, je pars d’une idée initiale et la confrontation permanente avec cette matière permet de gagner en hardiesse et en liberté formelle … cela autorise également le changement d’échelles et de jouer sur les textures, sur les transparences, … la surprise peut aussi venir de la cuisson ou de l’émaillage … »
Ses créations empruntent désormais deux directions parallèles et complémentaires, d’une part, son travail dédié au monde de la gastronomie, d’autre part un travail plus personnel d’investigation, avec des créations libérées des contraintes de l’utilitaire. Le thème central est celui de la légèreté, qui doit permettre d’amplifier le contraste entre la matière première, le travail de la terre et la fragilité intrinsèque de ce matériel, comme pour repousser inlassablement les limites. Ces nouvelles créations autorisent Virginie Boudsocq à libérer son imagination, et à investir le champ de l’art et de l’installation. Sa rencontre avec Olivier Castaing, fondateur et directeur artistique de la School Gallery va lui ouvrir le monde des collectionneurs et des institutions avec la réalisation de projets plus ambitieux, la première échéance étant le salon Art Paris au printemps 2021, qui investira le nouveau Grand Palais éphémère construit par Jean Michel Wilmotte au Champs de Mars à Paris.
Olivier Castaing, Directeur artistique School Gallery,
Paris novembre 2020
Virginie Boudsocq
créations arachnéennes
et poétique de la sobriété
« On dit qu’à 1200 ° la porcelaine danse, qu’elle a une mémoire, avec laquelle il n’est pas facile de travailler. On dit que c’est unique, précieux… à juste titre ! »
« On dit qu’à 1200 ° la porcelaine danse, qu’elle a une mémoire, avec laquelle il n’est pas facile de travailler. On dit que c’est unique, précieux… à juste titre ! Ce mystère et cette difficulté m’ont toujours attirés. Il y a véritablement de la magie dans ce matériau. Vous devez le comprendre, entrer en résonance avec lui, le manipuler avec égards. Vous devez également le contraindre et, parfois, être un peu directif avec lui. J’éprouve toujours le même genre d’émerveillement quand j’arrive au bout de mes projets. »
Leur cheminée en céramique a fait sensation lors de l’édition 2020 du salon Art Paris et a été unanimement saluée par les collectionneurs et critique d’art.
Les joyeux … premier solo show de l’artiste français Denis Polge, qui rejoint la Team School gallery à cette occasion.
Dessins, peintures, photos, vidéos, sculptures, installations, livres d’artistes, le parcours de Rochegaussen a quelque chose d’une table de multiplication.